Le marché des locaux commerciaux est incontestablement celui qui aura le plus souffert de la crise sanitaire : alors que dans la plupart des agglomérations l’immobilier de bureaux reprend à la hausse à l’instar du secteur logistique dont la croissance fulgurante est stimulée par l’e-commerce, l’immobilier commercial demeure paralysé. Le poids des charges fixes – location et stocks notamment – aura contribué à la multiplication des procédures collectives et aux fermetures d’entreprises ; la demande de locaux commerciaux reste en baisse tandis que de nombreux propriétaires souhaitent pouvoir vendre rapidement leurs biens, anticipant souvent une perte de valeur et/ou de rentabilité. Pour reprendre à la hausse, l’immobilier commercial devra dès lors tenir compte de la transformation des modes de consommation – drive, livraison, click and collect etc. – qui doit pousser les entreprises à accélérer la digitalisation de leurs activités. En effet, Au-delà des normes sanitaires à respecter, les commerces devront s’adapter aux dynamiques actuelles qui façonnent l’immobilier d’entreprise ; les commerces indépendants devront mettre l’accent sur l’aspect humain et le lien social, tandis que les notions de confort et bien-être s’imposeront dans les centres commerciaux à travers la création de jardins d’intérieur, d’espaces détente ou de loisirs pour enfants. Les surfaces commerciales post-covid 19 devront ainsi se reconfigurer en fonction d’une notion clef, celle de qualité de vie.
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28 avril 2025
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