canal de L’Ourcq

 Requalifier les friches à l’horizon 2025

Dans le secteur de la plaine de l’Ourcq, l’immobilier d’entreprise se reconfigure pour s’adapter aux nouvelles réalités du marché. Traversant l’ensemble de la Seine-Saint-Denis, le canal de l’Ourcq est un élément central du département et offre à la communauté d’agglomération Est Ensemble de nombreuses opportunités d’aménagement à travers la reconfiguration des berges.

Le projet de restructuration en cours répond à plusieurs objectifs qui s’intègrent dans la stratégie du Grand Paris :

  • Amélioration du parc immobilier, professionnel notamment
  • Création de nouveaux équilibres économiques
  • Promotion des spécificités économiques des zones concernées par les aménagements
  • Établir une connexion entre la ville et le canal de l’Ourcq
  • Encourager les nouveaux modes de travail et la qualité de vie

L’aménagement du canal de l’Ourcq repose ainsi sur la mixité fonctionnelle et prévoit la création de bureaux, locaux d’activités, logements, commerces, nouveaux espaces publics et paysagers.

La restructuration des friches de l’Ourcq porte aujourd’hui sur 200 ha et prévoit à d’ici 2025 la construction de 450 000 m² de bureaux et locaux d’activités et de 68 000 m² de commerces. Aux côtés d’équipements culturels et sportifs, des ports fluviaux de plaisance seront créés à Pantin et Noisy-le-Sec, Bobigny et Bondy devant accueillir pour leur part des ports d’activités

Ces différents projets qui changent le visage de la Plaine de l’Ourcq sont favorisés par le développement des transports en commun qui en améliorent l’accessibilité. Au cœur de cette optimisation des transports en commun, la mise en service de la ligne 15 du réseau Grand Paris express et le futur bus à haut niveau de service TZen-3 favoriseront l’intégration du territoire au reste de la métropole.

Par ailleurs les programmes de requalification qui animent les différentes zones du secteur réponde à des enjeux modernes tels que le développement durable, le cadre de vie, le développement du transport fluvial, et le désenclavement des communes de la plaine de l’Ourcq

 L’aménagement de cinq ZAC

La requalification des friches de l’Ourcq porte sur cinq grandes zones :

  • Zac de l’horloge (Romainville) : sur ce site de 51 ha anciennement consacré à l’industrie pharmaceutique, l’aménagement se poursuit afin de donner naissance à un quartier moderne non loin du canal de l’Ourcq. Outre les 73 000 m² de logement, la Zac doit comprendre 160 000 m² de locaux d’activités et bureaux, 29 000 m² de commerces et 57 000 m² d’espaces publics en cours de requalification
  • Zac écocité-canal de l’Ourcq : principalement tournée vers des fonctions économiques, cette zone d’activité doit devenir un quartier urbain mixte mêlant bureaux disponibles à la location, logements et parc logistique. Ce secteur bénéficiera de la présence de la ligne 15 du Grand Paris Express, un avantage stratégique pour les entreprises qui pourront également compter sur 140 000 m² de surface de bureaux à louer ou à vendre.
  • Zac de Noisy-le-Sec : toujours dans le secteur de la plaine de l’Ourcq, cette zone d’activité entend créer un quartier durable en concertation avec la population. Ici la requalification du territoire concerne avant tout l’immobilier logistique (82 000 m²), mais répond également à la demande de location de bureaux des entreprises du Grand Paris avec 30 800 m² de surface tertiaire
  • Zac de Bondy : enjeu stratégique dans le cadre de la requalification du canal de l’Ourcq, cette zone d’activité doit faire l’objet d’un désenclavement à travers la création de nouvelles voies de circulation. La mixité d’usage inclut ici la création d’équipements publics et logements en bordure de la Zac, la structuration des fonctions industrielles liées au canal et la mise en place de programmes immobiliers d’entreprises au centre du secteur
  • Zac de Pantin : ancien site industriel, les aménagements envisagent la création d’un autre quartier mixte dans cette zone de 6 ha également appelée « Newport Pantin ». Une dynamisation du canal de l’Ourcq qui compte désormais 40 % d’espaces publics sur 6 ha bientôt accessibles grâce au projet de bus T Zen 3

 

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