Entrepot logistique

Alors qu’en 2021 57 % de la demande placée en immobilier logistique se concentrait sur l’axe traditionnel Lille-Paris-Lyon-Marseille, le premier trimestre 2022 se distingue par l’émergence de nouveaux secteurs géographiques situés hors dorsale. C’est le cas de l’arc atlantique composé des métropoles de Nantes, Rennes, Angers Bordeaux et Toulouse dont l’attractivité auprès des acteurs de la logistique semble croître chaque année. Ainsi au premier trimestre 2022 70 % de la demande placée était situé hors dorsale, avec une forte présence de la grande distribution, de l’industrie et du commerce spécialisé. La prépondérance du e-commerce est sans aucun doute le phénomène incontournable qui redéfinit l’immobilier logistique en mettant notamment en avant l’enjeu du « dernier kilomètre », les entreprises souhaitant aujourd’hui optimiser leur maillage territorial pour se rapprocher de leurs clients. L’intérêt croissant des sociétés pour les bâtiments de grande taille est un autre phénomène devant être souligné : toujours au T1 2022, 60 % des transactions concernaient des entrepôts logistiques de 10 000 à 20 000 m², parmi lesquelles on dénombrait quatre transactions de plates-formes de 30 000 à 60 000 m² (contre une seulement au T1 2021). Outre la digitalisation de la chaîne logistique à travers les entrepôts connectés ou smart buildings, l’immobilier logistique est également animé par la recherche de flexibilité pour mieux répondre aux nouveaux flux tout en permettant aux entreprises d’optimiser leur empreinte immobilière : entrepôts à la demande et entrepôts éphémères (warehouse as as service) gagnent ainsi du terrain.

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