La réduction des surfaces de bureaux

L’immobilier constituant l’un des principaux postes de dépense des entreprises, on observe une tendance à la réduction des surfaces de bureaux dans un contexte de sous-utilisation consécutive à la généralisation du télétravail. Le taux d’occupation réel des bureaux oscillant entre 40 et 60% selon les sociétés et lieux d’implantation, réduire le volume des surfaces tertiaires afin d’éliminer les m² superflus est une solution envisagée par un certain nombre d’entreprises. Dans le même esprit, l’implantation dans des secteurs plus excentrés et moins coûteux permet également de limiter les dépenses liées à l’immobilier professionnel.

La sous location

Mais ces éventuels espaces « en trop » peuvent également faire l’objet d’une sous-location, au profit de professionnels en quête de bureaux disponibles à un prix accessible. Une telle perspective s’inscrit directement dans la dynamique moderne de collaboration et de partage des ressources qui a présidé à l’avènement des espaces de coworking. La sous-location permet ainsi aux sociétés de conserver leurs espaces professionnels tout en générant une trésorerie susceptible de compenser les éventuelles pertes liées à la crise.

Le lease-back : générer rapidement une trésorerie

Le lease-back ou cession-bail est un mécanisme de financement grâce auquel l’entreprise propriétaire d’un actif immobilier – immeuble tertiaire, local commercial ou entrepôt – cède cette propriété à un investisseur ; le bien est ensuite repris en location par l’entreprise cédante qui va pouvoir en bénéficier immédiatement. Le lease-back permet ainsi aux sociétés de se constituer une trésorerie importante tout en conservant la jouissance de leurs espaces de travail.

Le regroupement en un seul site selon une organisation « Flex Office »

Les entreprises implantées sur plusieurs sites peuvent être conduites à regrouper l’ensemble de leurs salariés et collaborateurs en un seul espace de travail, organisé selon la méthode du Flex office. Ce nouvel espace unique devient alors une structure collaborative, permettant de mieux intégrer le télétravail et le Home office. Les surfaces superflues peuvent dès lors être vendues afin d’alimenter la trésorerie de l’entreprise, tandis que le nouveau siège social se prêtera mieux aux tendances de travail actuelles, axées sur la flexibilité et le nomadisme des salariés.

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