Attractivité du Grand Paris…

Selon une étude de l’Urban Land Institute (ULI), Le Grand Paris se distinguait déjà en 2019 par une attractivité décuplée au regard des autres places de marché européenne. Parmi les atouts majeurs de la région-capitale, un réseau de transport et une mobilité perçus comme particulièrement favorable par les investisseurs. Ainsi selon les chiffres publiés en février 2020 par BNP Paribas Real Estate, la région parisienne est à présent en première place en matière d’investissement immobilier d’entreprise, avec 29,5 milliards d’euros investis sur un total de 41 milliards à l’échelle nationale. Paris surclasse ainsi Londres pour la première fois en termes d’investissements internationaux. Un marché dopé essentiellement par le segment des bureaux qui représente à lui seul 25,3 milliards d’euros (21,8 milliards d’euros pour le marché francilien). Une dynamique certes affectée par la crise sanitaire liée à la covid-19 mais qui devrait rapidement être compensé par l’attractivité du marché français, la résistance de l’économie parisienne et les perspectives de plus-values en capital. Selon l’étude Deloitte « Grand Paris Office Crane Survey » les opérations neuves ou de restructuration sur des surfaces de plus de 1000m² s’élèvent à 2,3M de m2 dans le Grand Paris contre 1,1M de m² pour Londres

…et recul du Central London

La hausse des opérations dans le secteur de l’immobilier de bureau à Paris contraste ainsi avec le retrait amorcé à Londres dès 2019, aussi bien au cœur de la City que du West End (Westminster) et du quartier de South Bank. Un phénomène qui peut s’expliquer par les mouvements d’entreprise consécutifs au Brexit, nombre de sociétés – principalement dans le secteur tertiaire – ayant préféré se relocaliser au sein de l’UE. Le marché londonien de bureaux reste cependant performant en matière d’investissements autant que de locations, porté notamment par les secteurs du coworking et des nouvelles technologie – la tech comptant pour environ 25% des m² de bureaux commercialisés en 2018 à Londres. Cette résilience pourrait cependant être mise à mal par la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui a fortement impacté le segment du coworking. Toujours selon l’étude Deloitte, la production neuve de la City représente en 2020 moins de 50 % de Central London avec 492 000 m² en chantier, une première depuis de nombreuses années.

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