Mobilités actives : l’amélioration de l’offre de transports

C’est d’abord dans le domaine des transports publics que la Métropole de Lyon envisage de grands chantiers : la programmation pluriannuelle d’investissements (PPI) prévoit un budget de près de 580 millions d’euros dédié aux mobilités et voiries. Les modes de déplacements doux vont continuer leur développement avec le maillage de l’ensemble du territoire par un réseau express vélos (Rev). Les zones piétonnes sont également appelées à se multiplier aux côtés des voies cyclables. Mais c’est avant tout la requalification des espaces publics autour de la création de nouvelles lignes de transport en commun qui caractérise les nouvelles orientations en matière de transport : T6 Nord (Hôpitaux Est- La Doua), T8 (Bellecour- La Doua), T9 (La Doua-Vaulx-en-Velin la Soie), T10 (Gerland-Saint Fons-gare de Vénissieux). Le Grand Lyon bénéficiera également du renouvellement du parc diesel au profit de l’électrique et du gaz naturel de ville, de la mise en place de bus à haut niveau de service et de la création d’un téléphérique reliant le quartier de Gerland à l’ouest lyonnais, la livraison de cette dernière ligne aérienne étant prévue pour 2025.

Des projets d’urbanisme tournés vers le bien-être et la QVT

Les projets de la métropole en matière d’urbanisme et aménagements sont essentiellement tournés vers le bien-être et la qualité de vie des habitants. Le PPI prévoit une enveloppe de 944,6 millions d’euros pour ce seul domaine, les opérations d’urbanisme devant désormais répondre aux impératifs de transition écologique. La métropole lyonnaise confirme ainsi une tendance à la végétalisation des espaces amorcée depuis plusieurs années. Les quartiers d’affaires de la Part-Dieu, de Confluence, Gerland, Carré de Soie ou encore Grand Clément à Villeurbanne vont être redéfinis pour répondre aux enjeux écologiques et climatiques. La mixité devient essentielle dans le cadre des grands projets d’aménagements urbains, à l’instar de celui du quartier Mermoz qui entend poursuivre la réduction de la circulation pour diminuer la pollution dans le secteur. Du côté de Confluence, mixité des usages et durabilité sont également des maîtres mots, la conception bioclimatique des bâtiments faisant de ce quartier une référence européenne en termes de performance énergétique.

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