immobilier de bureaux francilien

Le marché immobilier tertiaire francilien en forte croissance, La demande placée pour les surfaces de bureaux est ainsi en hausse dans le QCA, Croissant Ouest et La Défense principalement – malgré la faiblesse des investissements

 

Une nette reprise de l’immobilier tertiaire en IDF

Au troisième trimestre 2022 le marché immobilier de bureaux franciliens enregistrait une demande placée de 631 000 m², une hausse de 29 % par rapport au T3 2021. Résultat qui porte la demande placée en Île-de-France à 1 853 400m² pour l’ensemble de l’année 2021, soit+32% au regard de l’année précédente. Soulignons le fait que 550 576 m² de cette demande concerne des surfaces supérieures à 5000 m², un résultat là encore en hausse comparé à 2021 (+28 %). Les secteurs les plus prisés demeurent le quartier central des affaires (QCA) parisien, le Croissant Ouest et bien entendu le quartier d’affaires de La Défense qui entame résolument sa sortie de crise. Concernant le marché locatif le loyer prime s’établit à 930 €/m² HT HC, tandis que le loyer moyen s’élève à 405 €/m² pour l’offre neuve ou restructurée, et 336 €/m² pour la seconde main L’offre immédiate en IDF continue d’augmenter pour atteindre 4 041 000 m², en hausse de 10 % par rapport à l’année 2020. Une situation synonyme de contraste, le marché parisien faisant face à une forte tension tandis que l’offre continue de croître au sein du marché

 Immobilier  : des investissements qui peinent à redécoller

Le montant global des investissements en 2021 s’élève à 24,9 milliards d’euros pour l’immobilier d’entreprise sur l’ensemble du territoire national soit une baisse de 8 % par rapport à 2021. Le marché des investissements reste donc en retrait, mais le troisième trimestre 2022 amorce un redémarrage avec 10,3 milliards d’euros investis, une progression de 5 % par rapport au T4 2021. Concernant l’Île-de-France, le montant global des investissements en immobilier d’entreprise atteint 14,7 milliards d’euros : une baisse de 25 % par rapport à 2020 qui témoigne des difficultés persistantes que connaît le marché francilien. Même au quatrième trimestre, les 6 milliards d’euros investis illustrent une baisse de 18 % au regard du T3 2021 et de 34% par rapport à la moyenne des 5 dernières années. On enregistre 38 mégadeal supérieurs à 100 millions d’euros sur l’ensemble de l’année 2022, contre une moyenne de 61 au cours des cinq dernières années. Les grandes transactions enregistrent ainsi leur plus faible performance depuis 2014

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