Les SCPI se distinguent depuis quelques années par leurs excellents rendements, y compris dans un contexte marqué par la crise sanitaire ; si en 2020 les SCPI de bureaux – qui représentaient fin 2019 62 % de la capitalisation des SCPI de rendement soit un montant de 47 milliards d’euros – pouvaient sembler menacées par la généralisation du télétravail, le marché demeure solide au 1er semestre 2021. Une tendance à la réduction des surfaces de bureaux faisait craindre à certains observateurs d’importantes pertes de loyers susceptibles de priver les associés des SCPI de leurs dividendes. Or il s’est avéré que la mutation des modes de travail – télétravail, Flex office, nomadisme professionnel en général –est un phénomène progressif qui laisse amplement le temps aux SCPI de s’adapter au marché immobilier tertiaire post-covid19, d’autant plus que les bureaux intégrés au patrimoine de ces sociétés restent liés par leur contrat de bail. Plus important encore, l’immobilier de bureaux ne s’est pas effondré face à la crise : il reste dynamique dans la plupart des grandes métropoles et traverse tout simplement une période d’évolution en termes de taille des surfaces et de flexibilité des bâtiments. L’appétit des entreprises pour les bureaux n’a pas diminué, que ce soit en France ou à l’échelle de l’Europe : en témoigne l’essor des SCPI européennes (Eurion, SCPI « Cœur d’Europe » de Sogenial Immobilier, et Sofidy Europe Invest de Sofidy) qui mettent leur connaissance des marchés du vieux continent au service des porteurs de parts afin de leur garantir des rendements optimaux.

 

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